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Trisomie 21


L'équipe du Centre de recherche sur la trisomie 21 de Stanford (Etats-Unis) a annoncé avoir réussi à stimuler la mémoire de souris trisomiques 21 avec du pentylenetetrazol (PTZ). Cette étude indique qu'il y a probablement des voies thérapeutiques dans le traitement de la trisomie 21.

Pour le chercheur Craig Garner, "la clef de l'amélioration réside dans le blocage par le PTZ d'un neurotransmetteur inhibiteur : l'acide gamma-aminobutyrique (GABA)". Les neurones des personnes atteintes de trisomie 21 produisent en effet trop de GABA.

Rappelons que la trisomie 21 est la première cause de retard mental et touche 1 naissance sur 800.

Pharmacotherapy for Cognitive Impairment in a Mouse Model of Down syndrome (http://med.stanford.edu/nbc/articles/7%20-%20Pharmacotherapy%20for%20Cognitive%20Impairment%20
in%20a%20Mouse%20Model%20of%20Down%20Syndrome.pdf
)




Pas de lien entre le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole et l'autisme et autres troubles envahissants du développement - Royaume-Uni



Selon les conclusions d'une recherche publiée avant impression dans la revue Archives of Disease in Childhood, il n'existe aucune évidence d'un lien entre le vaccin ROR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole) et l'autisme. Le vaccin ROR avait été lié au développement de l'autisme à la suite de la publication en 1998 d'une recherche menée sur 12 enfants et qui a été mise en doute depuis. La prévalence de l'autisme et d'autres troubles envahissants du développement est de l'ordre de 6 à 12 cas pour 1 000 enfants, selon les modalités d'application des critères diagnostiques. Les conclusions reposent sur l'étude d'un échantillon de près de 250 enfants âgés de 10 à 12 ans, nés entre 1990 et 1991 dans une population de 57 000 habitants d'une région du sud de l'Angleterre. L'échantillon comprenait 98 enfants qui étaient atteints d'autisme ou d'autres troubles envahissants de la croissance, et de deux groupes de comparaison : 52 enfants avec des difficultés d'apprentissage, mais sans de signes d'autisme ou d'autres troubles envahissants de la croissance, et 90 enfants qui se développaient normalement. Certains des enfants atteints d'autisme avaient subi un revers ou une régression en bas âge. Tous les enfants avaient reçu le vaccin ROR bien qu'ils n'aient pas tous reçu les deux doses. Des échantillons de sang ont été prélevés afin de vérifier la présence d'une infection persistante de rougeole, ou une réponse immunitaire anormale, signalée par la présence du virus de la rougeole ou d'un niveau plus élevé d'anticorps. Les résultats de l'analyse des prélèvements de sang ont permis de démontrer qu'il n'y avait pas de différence entre les deux groupes d'enfants quant à la présence du virus de la rougeole ou aux niveaux d'anticorps. De surcroît, il n'y avait pas de symptômes au niveau de l'intestin (entérocolite) chez les enfants autistes, indépendamment qu'ils soient atteints d'une régression ou non. Les enfants qui étaient autistes et ceux qui étaient en difficulté d'apprentissage étaient moins susceptibles de recevoir la deuxième dose du vaccin ROR, traduisant probablement l'inquiétude des parents au sujet de la vaccination à la suite du diagnostic d'un trouble de la croissance. Les auteurs soulignent que leur étude est la troisième et la plus étendue, qui traite de ce sujet, et qui n'arrive pas à confirmer un lien entre le vaccin ROR et l'autisme.

Source: Science Daily, le 5 Février 2008
Site Web: http://www.sciencedaily.com/releases/2008/02/080204212852.htm

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